Des machines à remonter le temps

Mercredi 1 Juin 2016

C’est dans un vide grenier que j’ai trouvé cette machine à écrire Royal.

Un dimanche après midi à Hillion, dans les côtes d’Armor. Il faisait beau et les allées étaient remplies de badauds, qui flânaient, à la recherche d’un vase déco ou d’un vieux vélo, qui sait, les mains dans le dos, sous le soleil du printemps.

Elle était posée au sol ma machine, et je suis passé devant presque sans la voir !
C’est son corps de bakélite noire qui a d’abord attiré mon attention, et c’est en m’approchant à sa hauteur que je suis tombé sous le charme de ses petites touches rondes et de son sourire de baleine aux fanons de métal.
 
Quand je l’ai posé sur mon bureau, c’est bête, mais plein de souvenirs imaginaires me sont apparus... Moi qui n’ai connu que le clavier en plastique de mon ordinateur, j’ai été soudain submergé des cliquetis des centaines de machines à écrire qui peuplent notre mémoire collective.

Ceux du père de famille psychopathe incarné par Jack Nicholson, fébriles et hantés, dans le grand hall d’hotel vide de Shining, ceux de Woody Allen attablé à son bureau, introvertis, complexés et hésitants, ceux de Paul Sheldon dans Misery, qui raccrochent avec leurs accents désespérés l’écrivain à la vie, ceux, triomphants et optimistes de Rose dans Populaire….

Alors je n’ai pu m’empêcher, timidement, d’enfoncer une touche.
Puis une autre, et une autre encore, comme envouté par la contemplation de la mécanique, fasciné par le spectacle du petit levier qui vient frapper d’un bruit sec et avec une force décuplée le cylindre avant de retrouver son emplacement avec exactitude, alors que le rouleau se déplace imperceptiblement pour laisser sa place au caractère suivant.
Et quel plaisir enfantin que de déclencher la sonnette en bout de ligne et de ramener le chariot à l’aide de son bras-levier en métal chromé !
 
En voilà une idée déco qui se regarde et se touche pour le plaisir de tous, qui nous fait voyager dans le passé comme dans notre imaginaire, et qui en plus se décline sous les formes et les couleurs les plus originales !
 

Car si les premières machines (en 1870), ressemblaient à ça :


Les années 30, 40, 50, 70 et 80 ont rivalisé d’inventivité pour perfectionner les mécanismes, alléger les machines en des modèles portables, et en parfaire le design !

En voici quelques exemples sélectionnés à mon goût…

#1 - La Nogamatic 600 et sa solide carrosserie couleur Bugatti !

#2 - Une Underwood rouge cerise, plus pop et légère !


#3 - Des modèles aux couleurs pastel de Royal ou Olympia

#4 - Une belle Optima au kaki vintage plus authentique !


#5 - Cette Olivetti « Valentine », un collector au design avant-garde !


#6 - Et, pour une touche plus « girly », cette Dacty Baby de voyage, ou cette Olivetti au rose prononcé !



A l’heure qu’il est, je suis en train de taper sur mon petit clavier silencieux, la tête dans mon écran, un brin nostalgique car je ne peux m’empêcher de penser que ces jolies petites machines ne pouvaient que guider l’inspiration des milliers d’écrivains qui les ont si longtemps utilisées, et qu’il serait dommage de ne pas leur rendre hommage aujourd’hui en les exposant dans nos intérieurs !

Venez faire un tour sur notre brocante en ligne afin de trouver la votre !

 

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